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Promenade à Valence
samedi 21 février 2004 par Marie-Angèle Moutarde
Belle cité de la Drôme, Valence dévoile tous ses secrets aux touristes émerveillés !
A Valence le tourisme fait florès, chacun le sait. Mais l’essentiel n’est pas réservé seulement aux promeneurs des bords de la Loire (un fleuve qui passe assez nettement au nord de la ville). Pour le maire l’information citoyenne des habitants est un souci constant, comme le prouve l’émouvante et magnifique rue Gaston Rey. Il suffit de jeter un œil sur la plaque pour découvrir que la notabilité qui a prêté ainsi son nom était, croyez-le ou non, pas moins que le Président départemental de la fédération des sinistrés de la guerre 1939-45 (Il portait également une chemise verte au col élimé mais il n’y avait plus de place pour l’inscrire).
Une information aussi élaborée au niveau des simples rues dénote l’effort méritoire consenti par la municipalité pour l’éducation de ses habitants. Car non seulement l’information actuelle nous est donnée, mais également son historique. Disons-le clairement ici : ce n’est pas Rien !
- La rue Gaston Rey à Valence
- Gaston Rey était à l’origine président départemental de la rue de la préfecture.
Quelques rues plus loin encore une découverte : c’est vraisemblablement ici que le capitaine Haddock venait charger les pleines cargaisons de guano qu’il vendait ensuite à prix d’or au général Tapioca pour son élevage de lamas tibétains. Et si, outre l’histoire, l’ornithologie vous passionne comme moi, vous apprendrez que le le vrai nom de l’Aigrette commune qui a fait durant plusieurs siècles la fortune et la renommée de Valence est Phalacrocorax Auritius. Avec une information aussi pertinente, gageons que les jeunes enfants de Valence seront l’élite de demain !
- Valence a été une grande réserve ornithologique
- Voletant de-ci, de-là, les aigrettes habitaient par millions la belle ville de Valence vers 1890. Les valençais, alors riches et opulents, récoltaient le guano que venait charger sur les quais de la Durance le cargo Karaboudjan pour l’exporter vers l’Amérique du Sud.
Il paraît même que monsieur Alain Juppé, que sa récente condamnation par le tribunal de Nanterre a rendu si populaire, a fait sa maternelle à l’école de la rue des Aigrettes. C’est tout dire...
::6 commentaire(s) | Répondre à cet article
Du transport de guano 25 février 2004, par Emile Houx
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A Callao ? J’y crois pas ! 25 février 2004, par Olive de la Canebière
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Callao ? Qui est à l’appareil 25 février 2004, par Rica Kadoua, importatrice de guano et de guanaco.
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Non, mais ! 25 février 2004, par Marie-Angèle
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Droits d’auteurs mis à gauche ? 26 février 2004, par Lozérix - Auteur prolixe
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Pas de problème ! 7 mars 2004, par Le Président du Rien
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